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En repartant de Periyar, notre chauffeur nous a fait faire une halte. J'ai compris; dès qu'il y a de l'eau, il y a des gens qui se lavent et lavent. Le problème, c'est qu'avant de se rhabiller, il faut que le linge ait séché, on dirait:
Là, c'est la blanchisserie artisanale:
Si on donne du linge à laver, je veux bien croire qu'il en ressortira propre. Mais peut-être usé aussi:
Le résultat est toujours aussi étonnant; c'est blanc:
Conclusion: laver le linge dans une eau sale le blanchit. Et si j'essayais?
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Après le calme de la ballade en canot sur les canaux (!), nous reprenons la route. Nous allons vers Periyar, appelé aussi Thekkady. Idéal pour les dialogues de sourds, comme j'ai eu avec notre chauffeur:
- on est à Periyar maintenant?
- non, à Thekkady.
- on ira quand?
- on y est.
Route tortueuse où bus, camions et voitures doublent sans visibilité dans les virages. La peur aidant, j'ai été malade, il a fallu s'arrêter de toute urgence. Je suis descendue prendre l'air, et je me suis fait un nouvel ami:
C'est la région du thé; des plantations à perte de vue:
C'est aussi là qu'on peut visiter des exploitations qui produisent des épices. Mais c'est aussi des attrape-touristes. On vous fait payer le petit tour dans le jardin, en vous montrant quelques plantes (en anglais seulement), et on vous emmène dans le magasin pour tenter de vous vendre des épices plus chères que chez Ducros.
On s'est arrêté sur le bord de la route pour acheter à boire; dans un arbre, un homme faisait tomber des sortes de gros haricots:
En fait, c'est ça, du kapok!
On s'est posé dans une guest house, face à la réserve. Et au petit matin, sous le balcon, on avait une visite:
J'aurais préféré voir un tigre, mais bon, demain matin, quand je vais me lever, je n'aurai pas de sanglier sous ma fenêtre et le seul félin sera mon chat...
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On parle toujours de l'Inde et de son surpeuplement, de ses routes dangereuses et encombrées, de l'agitation permanente. Si vous allez dans le Kerala, vous aurez l'impression que ça n'est qu'une légende. Calme, quiétude, tout baigne. Surtout dans les backwaters.
Il s'agit de canaux, naturels ou non, séparés par des bandes de terre sur lesquelles sont construites des maisons. Comme à Venise, les gens se déplacent en bus sur l'eau:
On aurait pu passer la nuit dans un houseboat (bateau sur l'eau), mais pas mal de gens sont déçus par cette formule.
Du coup, on s'est fait transporté par une pirogue à moteur au milieu de l'eau, des palmiers, des cocotiers, des bananiers, bref, la jungle tropicale.
Comme ça, on a pu emprunter de petits canaux et rencontrer la vraie vie. C'est fou ce que les gens passent comme temps à laver ici.
On se lave, on lave son linge et mêmes ses tongs:
On peut aussi faire laver son linge et surveiller ça de près...
Après, on étend les vêtements, on fait la vaisselle et on rentre. Je trouve ça incroyable d'avoir des habits aussi blancs en utilisant une eau aussi peu limpide, et sans l'aide de messieurs Ariel, Skip, Bonux et leurs copains.
Il est l'heure de préparer le repas. Cuisine en plein air pour estomacs bien accrochés:
Il n'y a pas que des gens qui lavent; il y a aussi ceux qui bossent. Renforcement de la digue, travail de femmes apparemment:
Pour avoir les deux mains libres, on se visse un parapluie sur la tête:
On a aussi croisé une maman qui emmenait son fils à l'école; 3 coups de rame, on débarque, on attache la pirogue et bisou, à ce soir!
En parlant d'école, si je préparais mes cours plutôt que de rêver à mes vacances passées?
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Pour les curieux, et peut-être futurs voyageurs, voici le descriptif de notre périple. Nous avons atterri à Chennai, après un vol Réunion-Maurice, puis escale à Bengalore et enfin Bengalore-Chennai. Déjà, si on n'est pas motivé, on reste devant sa télé. Nous, comme on aime particulièrement l'avion, parce que tout le monde sait que c'est quasiment sans risque (!), on en a repris un dernier pour nous poser à Kotchi (Cochin) dans le Kérala.
Ensuite, on a pris une voiture avec chauffeur qui nous a ramené sur Chennai en 1 semaine:
Pour arriver à Cochin depuis l'aéroport, nous avons pris le bac. Nous n'étions pas seuls et les chargements étaient très variés:
Pendant la traversée, on a vu les carrelets, ces grands dispositifs avec des filets:
C'était l'heure de la pêche, on a pu voir comment ça fonctionnait. D'abord, on met le filet dans l'eau; normal, sinon, on aurait qu'à tendre une poêle et voir les poissons sauter dedans...
Ensuite, il n'y a plus qu'à relever le filet, avec un système élaboré de poids, de cordes, de poulies et de biceps:
Nous étions logé dans une jolie maison, la salle de bains était très propre, moderne, avec une jolie robinetterie d'où ne coulait que de l'eau froide. On s'est rendu compte ensuite que c'était fréquent. On n'allait pas se plaindre, parce que tout le monde n'a pas de salle de bains, c'est sûr:
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Après une première nuit, on se lève tout guillerets et impatients de prendre notre premier petit-déjeuner indien. J'ai réservé une chambre par airBnB, dans une authentique famille indienne, on aura donc de l'authentique à manger.
On n'est pas déçu... de la surprise:
Un café au lait, pas le choix, qui accompagne un cari œuf bien pimenté, accompagné d'une salade chaude de pommes de terre-carottes. Le rêve, non?
Au moins, après ça, on est calé.
Les jours suivants, c'était plus ou moins ça, un ensemble de sauces végétariennes bien épicées avec un étrange pain sans goût cuit à la vapeur je pense. Le tout servi sans couverts et sur une feuille de bananier:
Ça, j'ai adoré, c'est un dosaï; évidemment, j'aurais préféré une bonne confiture de myrtilles...
On attendait la surprise du petit-déj; on a rarement été déçu:
A la fin du séjour, on a eu droit à un café; on n'en avait plus revu la couleur depuis 1 semaine:
Toujours sucré et avec du lait; on boit ce qui est dans la tasse, ensuite, on verse le contenu du bol inférieur dans la tasse et on boit. Je n'ai pas bien compris pourquoi on n'a jamais une tasse carrément plus grande ou moins de café. Je chercherai la réponse.
Si vous avez une panne de gaz pour faire la cuisine, vite, faites appel au livreur; celui-là vient de déposer la bouteille centrale. Pas mal quand même:
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