• Non, je ne me suis pas trompée de lieu de culte pour Pâques.

    J'avais reçu une invitation d'un ami pour une cérémonie tamoule dimanche, cérémonie suivie d'un repas. Je pensais qu'avec l'Homme, nous allions nous fondre dans la foule... Que nenni! C'était une cérémonie familiale, certes une grande famille, mais nous étions tout de même les seuls intrus, chaleureusement accueillis.

    Les divinités ayant eu la gentillesse de ne pas manger tout ce qu'on leur avait mis sous le nez, nous avons attaqué le repas. Servi dans une feuille de bananier, et sans couverts.

    Ma technique au début ressemblait  à celle du bébé piochant dans son plat de purée. Lorsque ma voisine m'a demandé si je voulais une cuillère, j'ai compris qu'il fallait améliorer ma façon de faire; et euréka, j'ai eu un flash-back de mon séjour en Inde! Vous rassemblez la nourriture avec les doigts d'une main (on va tout de même pas y mettre les 2!) vous glissez le pouce sous la nourriture en boulette et hop, dans la bouche sans se lécher les doigts! Bon, faudra que j'améliore encore mais je sens que je suis en progrès. J'ai filé un coup de coude à l'Homme qui avait inventé une technique barbare, il a aussi des étapes à franchir.

    Je vous imagine en train de ricaner; vous pouvez. Moi, en tout cas, j'ai bien mangé. Cari de poisson,

    civet coq, poulet massalé, brèdes, potiron, gros pois, bâton mouroum, l'assiette n'en finissait pas de se remplir, mon estomac aussi:

    Après un lavage de main (au singulier) plus que nécessaire, nous avons pioché dans les desserts: ananas, longanis, pèches, bonbons miel, beignets de bananes et nankhataïs.

    Heureusement qu'il y a le lundi de Pâques pour digérer!

     


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  • Après 10 jours de vacances, le recteur avait banalisé le lundi pour nous faire une rentrée en douceur faire travailler les profs entre eux sur la réforme du collège.

    Bonne idée, mon lundi est une grosse journée.

    Du coup, je vois le lundi qui arrive avec beaucoup de bienveillance. Pas besoin d'être pratiquant pour aimer le week-end de pâques!

    Le calendrier m'indique que le lundi de Pentecôte est toujours un jour férié (et toujours un lundi), et pour une fois, il ne sera pas consacré à la journée de solidarité. Je vais finir par aimer le lundi...


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  • Ce n'est pas en vacances que j'ai le plus de temps pour écrire sur le blog!

    C'est bon, signe, c'est que je ne me suis pas ennuyée. J'ai tenté de me reposer, je crois que j'ai réussi. Mais c'est comme faire un bon repas, ça n'empêche pas d'avoir faim le lendemain.

    La nouvelle clim est déjà tombée en panne; c'est sûr, la fragilité est proportionnelle au degré de technologie. Monsieur SAV s'est voulu rassurant en me rappelant que la garantie était de 2 ans. Ça fait combien de réparations, à raison d'une par semaine?

    Grand Frère a débarqué sans que je m'y attende. Tant pis pour lui, il s'est retrouvé embarqué dans une rando "dynamique". Ça change évidemment de la rue de Tocqueville... N'empêche, il a survécu, et sans râler! Je n'ai pas dit sans courbatures...

    Nous voilà donc partis à l'aube jusqu'au cirque de Cilaos, par la route aux 400 virages. Comme ça tourne plus que dans le 17° arrondissement, Grand Frère est arrivé avec l'estomac bien retournée. Et nous avons entamé la boucle de la cascade de Bras Rouge.

    De l'eau, en veux-tu, en voilà, mais heureusement pas sur nos têtes:

    Les montées sont parfois périlleuses, les descentes aussi:

    La pluie a bien fait verdir les paysages:

    Une baignade dans la cascade fera le bonheur du parisien; moi, je n'y pense même pas!

    L'école a repris le chemin des profs. Ou l'inverse. Plus que quelques semaines avant les prochaines vacances l'arrivée de Petite Sœur qui va venir découvrir La Réunion.


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  • On a tous nos problèmes: problème de froid ou problème de chaud. Évidemment, nous, nous devons passer notre temps à nous rafraichir et à refroidir la maison.

    La climatisation dans la chambre s'apparentait à une réfrigération, voire une congélation. Après 2 réparations qui n'avaient rien changé, nous nous sommes décidés à réinvestir. Matériel plus moderne, moins bruyant, moins énergivore.

    Les installateurs débarquent. Je garde un traumatisme du passage d'Attila, je ne peux m'empêcher de craindre le pire quand je vois débarquer des gros bras. La taille des bras, je la vois, mais celle du cerveau?

    Dépose de l'ancienne clim, installation dans la chambre de la nouvelle. Et là, ils viennent me voir, il y a un problème: zut, j'ai envoyé l'Homme chercher la clim tout seul! Donc, il s'est trompé de carton pour le compresseur, il ne correspond pas.

    Du coup, oh joie, avec un supplément, on se retrouve avec une clim réversible, qui fait aussi chauffage!

    Y'a plus qu'à attendre un sacré changement climatique...


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  • Ça fait longtemps que je ne vous parle pas de festivités et de cuisine, mais rassurez-vous, rien n'a changé!

    Hier, nous nous sommes retrouvés à 10 chez les"frangines" pour manger un cari "la patte cochon".

    Je dois avouer que j'y vais pour l'ambiance, parce que je suis bien trop précieuse pour manger ce genre de plat. De savoir que je vais manger un truc qui a trainé par terre, ça me bloque. Donc, quoi de pire que des pattes?  Et puis franchement, me battre avec les os pour trouver un bout de viande...

    Comme disait mon père; "ce n'est pas la peine de dégoûter les autres!"

    Donc, au cas où j'aurais réussi, je vais me rattraper avec mon gâteau de la Passion. Non pas aux fruits de la passion, mais aux carottes. Si mes souvenirs sont bons, on s'approche de pâques, mon dessert est donc de saison. C'est certainement le meilleur gâteau aux carottes (qui n'a pas le goût de carottes) que j'ai mangé, moelleux et très gouteux. Et en plus, comme je suis allée faire la rando du Bassin Vital, (oui Sophie, jusqu'aux jamblons), j'ai estimé ne pas avoir de scrupules à le manger:

    150 g de beurre

    200g de sucre roux

    250g de carottes finement râpées

    2 œufs

    200g de farine

    levure

    1 cuillerée à café de cannelle, 1 autre de noix de muscade, 1 pincée de sel

    125g de raisins secs

    50g de noix hachées (merci Gérard pour le colis avec les noix du Périgord)

    3 cuillerées  à soupe de lait

    On mélange au fouet les éléments humides (au bain marie, c'est encore mieux) auxquels on ajoute le sec (farine levure et épices).

    On cuit 45 mn. Les gourmands peuvent faire un nappage comme en Angleterre, mais comme notre fromage blanc n'est pas du tout le même, ça ne rend rien et il est très bon comme ça.

    Mangez 5 fruits et légumes par jour? carottes, raisins, noix. Il ne reste plus qu'un punch avec au moins 2 fruits et le tour est joué!

     


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