• Non! l'eau s'écoule!

    Mais ça s'arrange; aujourd'hui, de temps en temps, il n'a pas plu. Évidemment, pour faire sécher du linge, c'est compliqué.

    Pour circuler aussi. La route du littoral est fermée, la falaise a une fâcheuse tendance à s'écrouler sur la route,

    de nombreuses routes sont inondées, ou pire:

    A côté de chez moi,la commune a fait de beaux travaux qui ont duré plusieurs mois,  pour refaire le terrain de sport. Bonne idée.

    On pourra venir faire du sport, mais à pied et en bottes en caoutchouc:

     


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  • Il pleut vraiment, ça ne fait pas semblant, et en plus, ça ne semble pas vouloir finir un jour!

    Difficile de réaliser avec une photo, mais quand même:

    Warum n'aime pas ça; il se cache...

    J'ai profité d'une minute d'accalmie pour mettre mon nez dehors. Surprenant.

    Elle n'est malheureusement pas sur pilotis, cette maison dans la rue d'à côté:

     

    Je pense que les plantes ont fait le plein:

    L'étang ressemble à une rivière et au loin, des cascades sont nées:

    Et pendant que j'écris, j'entends l'eau tomber à grands seaux sur la toiture. De quoi alimenter les nouvelles cascades, qui se déversent dans l'étang, qui déborde...dans la rue devant la maison!

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Déception hier soir; le préfet a ordonné la fermeture des établissements scolaires du nord et de l'est. Et moi? (interrogation de fonctionnaire en attente de vacances)

    Bizarre, parce qu'en lisant la carte, on comprend difficilement pourquoi l'ouest est exclu:

    Mon réveil sonne; il est 6h15. J'ai un doute, il fait nuit. Non, il fait nuit mais c'est le jour. Inhabituel. Inhabituel aussi toute cette eau qui tombe. Et ce n'est pas une pluie bretonne...

    J'allume la radio, sur radio-débile; au moins, je saurai tout sur ce qui se passe sur l'ile. Au fur et à mesure, les communes annoncent la fermeture des écoles. Rien pour mon collège; celui d'à côté sera fermé. Je me prépare, m'apprête à partir: finalement, il est fermé. J'ai une pensée pour mes collègues à qui il faut plus de 20mn pour aller travailler.

    Petite Perle trépigne. Je lui dis d'appeler son lycée. On lui intime l'ordre de venir comme prévu. Comme il n'y a pas de bus, l'Homme l'accompagne. 30mn après, ils sont de retour, il a été décidé de ne pas garder les élèves.

    Sur les autres communes de l'ouest et du sud, les enfants sont à l'école. Malgré la forte tempête tropicale:

    En milieu de matinée, le préfet se réveille (en pyjama?) et ordonne la fermeture de tous les établissements scolaires à midi. Trop fort! C'est combien de temps, les études pour faire son boulot?

    En attendant, les routes sont coupées, submergées; il va y en avoir plus d'un qui ne pourra pas rentrer chez lui aujourd'hui!

     

    PS: Si jamais j'avais voulu me recaser à la préfecture, je crois que je suis grillée...


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  • Je ne l'avais pas vu venir.

    A force d'entendre parler de dépressions et de cyclones... A force de crier au loup, on n'y croit plus. A tort.

    Depuis hier, nous sommes sous les eaux. Et pas une petite pluie fine qui ne mouille rien. Mais, semble-t-il, on va avoir mieux:

    "Météo France suit deux systèmes dépressionnaires dont l’un se trouve à 550 km de l’île. Mais rien à voir avec l’épisode pluvieux que connait actuellement la Réunion."

    Pourtant, c'est déjà pas mal, à en croire cette photo sur Clicanoo.re:

    Pour lundi, on voit la progression  de la tempête tropicale, qui sera au plus près de La Réunion:

    Demain, ça risque donc d'être encore mieux, surtout si les écoles sont fermées...


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  • Le tonnerre a tonné, les éclairs ont éclairé.

    Bref, on a eu un bel orage. C'est bien rare ici, et en tout cas, c'est le premier aussi violent que j'ai vécu à La réunion.

    En petite fée du logis, je me suis précipitée sur les prises pour tout débrancher, sous le regard surpris et moqueur de l'Homme, qui considère qu'au XXI siècle, on n'a plus besoin de faire ça.

    Après la pluie, le beau temps ou presque. J'ai donc retrouvé mes amis pour aller marcher dans la Savane. Savane qui porte mal son nom en ce moment, puisqu'elle est devenue toute verte.

     

    La conversation a nécessairement porté sur l'orage. Nous étions 5.

    Il n'y a que moi qui ai encore une connexion internet. Parce qu'il n'y a que moi qui ai débranché.

    XXIème siècle ou pas, gardons les vieux réflexes!

     

     


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