Je viens de rentrer du sud de l'ile où nous avons donné un concert. Très belle prestation, avec l'Ouverture de Coriolan de Beethoven et le concerto pour violon de Brahms, avec Eva, prof au conservatoire, en soliste.

Promis, si je trouve des billets d'avion par terre, je les ramasse et les envoie à Françoise et Olivier...

L'avantage d'être occupé à faire de la musique, c'est qu'on n'a pas le temps de se faire manger par les requins. Encore une attaque et un décès. La piscine, c'est plus sûr, on ne risque même pas  d'y trouver un crocodile. Au pire, et ça arrive, un crapaud.

Par contre, je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller faire un tour au volcan; l'éruption n'est pas terminée, ça me laisse une chance encore.

Sinon, on a reçu pendant 3 jours un jeune totalement atypique. Un genre de Duquesnoy.

Un jeune qui ne dit jamais "truc", "machin", "ça va le faire", "je gère"; comme a dit Petite Perle, j'avais l'impression de parler à Balzac ou Chateaubriand.

L'explication, j'ai fini par l'avoir: il n'est jamais allé à l'école!

Conclusion: je vous propose de conclure, ça vous fera un prétexte pour laisser un commentaire!

Ma semaine est finie. Oui, je sais, c'est court, mais intense!

Il me reste "juste" des paquets de copies à corriger et des cours à préparer; des cours capables de capter l'attention des adolescents boutonneux ou pas. Intéractifs si possible, n'oublions pas que nous sommes à l'ère du zapping...

Mes amis avec qui je "tchatte" en anglais le mercredi m'ont vivement conseillé d'aller au cinéma voir "Whiplash":

Une histoire de torture psychologique comme on trouve dans le milieu de la musique ou du sport; sûrement ailleurs aussi.

Franchement, c'est pas mal. Mais si vous êtes sourds ou que vous n'aimez pas les jazz band, choisissez un autre film...

Mais si vous aimez la musique classique, on commence une série concerts sur 2 semaines sur l'ile. Elle n'est pas bien grande, vous devriez trouver.

Ce soir, je suis allée retrouver quelques amis pour une marche rapide dans la savane.

Savane très verdoyante grâce à la pluie. Verdoyante donc humide. Nous partîmes en marchant et finîmes en courant.

Pour ma part, j'ai fini vautrée allongée dans la boue après avoir trébuché sur une grosse pierre cachée par des herbes folles. Et comme c'est mon genou qui a rencontré le sol en premier, il ressemble aux genoux de mon enfance...

Malgré la douleur, il a bien fallu que je poursuive la rando jusqu'à son terme, avant la nuit. Au-dessus de la mer, il y avait comme une langue de feu, en réalité, un bout d'arc-en-ciel:

 Ça ne m'a pas guéri le genou, mais c'était beau; c'est déjà pas mal!

Cette année, c'est une vraie saison des pluies. Non pas qu'il pleuve beaucoup, mais souvent un peu, surtout quand on ne s'y attend pas. Surtout quand le linge est presque sec.

Sur le journal, une info rigolote; rigolote parce que je suis à l'abri et bien au sec:

"Partis pour fêter un anniversaire en famille, une trentaine de personnes sont coincées par la montée des eaux, le radier les empêchant de regagner leur domicile depuis samedi soir. Un ravitaillement a été effectué par un hélicoptère de la gendarmerie."

Ils devaient être contents d'avoir un endroit bien tranquille pour eux! Même pas drôle... J'imagine la tête de ma chef si je lui explique que je ne pourrai pas venir bosser pendant quelques jours parce que je suis bloquée par les eaux!

30 Robinson Crusoé; au moins, ils ne manquent pas d'eau. Il faut dire que choisir un endroit entre 2 rivières, c'était pas bien pensé:

Pas de panique, la saison des pluies ne dure que 6 mois!

Ça chauffe.

Non, je ne parle pas de ma friteuse qui est tombée en panne après 3 utilisations, parce que justement, elle ne chauffait plus. Retour du service après-vente au plus tôt dans 3 semaines.D'ici-là, on mangera des bouchons à la vapeur plutôt que des samoussas...

Ça chauffe.

Du côté du soleil, c'est tout à fait normal pour un mois de février, il fait chaud et humide, c'est pas un temps pour touristes. C'est bête pour eux, il y en a.

Ça chauffe au volcan. J'aimerais bien qu'il ne s'essouffle pas trop vite, parce que je voudrais bien y aller.

Photo piquée sur clicanoo.re. Forcément, puisque je n'y suis pas encore allée!