2h de décalage horaire+2h de décalage de vie en mode vacances= je suis super fatiguée.

J'avais rendez-vous à la Poste avec une conseillère; personne au bureau principal de St Paul, alors on m'envoie dans les Hauts, à quelques km. Finalement, personne là-haut. On m'envoie à St Gilles: personne non plus, elle est à Trois-Bassins.

Je vous laisse imaginer oh combien je me suis montrée aimable, de retour au bureau principal de St Paul... Clôture du compte et bye bye.

Peut-être que la colère, ça donne sommeil. Cela ne m'arrive pas assez souvent pour savoir. Toujours est-il que j'ai lutté tout le reste de la journée.

Plus que 3 jours avant la rentrée, faut que je me bouge!

Me voilà de retour à la case départ, c'est à dire à La Réunion. Je suis convaincue d'une chose: c'est bien là que je suis le mieux, actuellement en tout cas.

C'est d'autant plus facile de se sentir bien ici lorsque que l'on vient de là:

Jolie toiture, agréable cadre mais... vous ne trouvez pas que c'est un peu maussade le temps, alors qu'à la radio on parle de canicule?

Vive l'Auvergne et ses montagnes lorsque l'on craint la chaleur; pas de chance pour moi, je ne la crains pas.

L'Homme adore se retrouver là-bas; il y est d'ailleurs resté pour quelques jours encore, histoire d'avancer les travaux:

Je n'ai plus envie de bricoler. Du coup, j'ai lu, beaucoup lu. Relu aussi. Du "Meilleur des mondes" au dernier livre de Foenkinos en passant par un thriller en anglais, je ne risquais pas de me mettre un coup de marteau sur un doigt.

Nos voisins auvergnats m'ont chaleureusement remercié de mes passages: à chaque fois que je viens, je fais fuir la trop forte chaleur et j'apporte la pluie!

Si je peux être utile... Sauf si c'est pour les paysans qui m'ont bien emmerdée avec leurs barrages en sortant d'Oléron:

On a quitté l'océan pour aller voir la mère... et le père, et les ados qui ne le sont plus, sauf une:

Plage, piscine, mais aussi rando:

Je ne sais pas si c'est à cause de la température, mais on n'a croisé personne! On s'était dit qu'on ferait une halte bien méritée au restaurant du village des Ferres; elle fut brève:

C'est comme les musées, ce restaurant est fermé le mardi!

Nous voilà donc repartis, le ventre vide et trainant les pattes. (merci pour la petite larme que vous êtes en train de verser)

Par chance,une âme généreuse, enfin, plutôt qu'une âme, un chauffeur, nous a entassé dans sa voiture et nous a déposé quelques kilomètres plus loin dans un restaurant sympa, Le Florian, au Bouyon.

On était tellement en forme après qu'on a failli marcher jusqu'en Normandie!

Fausse alerte:

Et demain, retour en Auvergne. 

Nous avons quitté (triomphalement) Lisbonne,

en laissant sur place Petite Perle, bien décidée à progresser dans la langue portugaise. Inutile de me rappeler qu'elle n'a que 15 ans, que c'est un peu jeune pour la laisser seule dans cette capitale. (Tout s'est bien passé, elle a fait plein de visites, s'est débrouillée comme un chef avec les trams, les bus, le métro et même le train.)

Nous avons quitté l'Atlantique pour le retrouver quelques heures plus tard, ici:

Il n'y a pas que des"cagouilles", on trouve aussi des fleurs...

Un peu de grand air et d'espace; qui dit que l'Ile d'Oléron est surchargée l'été???

C'est très sympa de se promener dans Lisbonne, surtout avec de bonnes chaussures, sans talons hauts. La ville aux 7 collines n'est donc pas plate et l'art des portugais en ville, c'est l'art du pavage! 

Emblématique de la ville, le monuments des découvertes, hommage aux expéditions portugaises:

De plus près, ça donne ça:

Et en version contemporaine, ça donne ça:

Vive les colonies de vacances et les centres aérés!

On a croisé un autre groupe, certainement une colonie de vacances à thème...

Ils avaient l'air de moins s'amuser, eux, surtout habillés comme ça et en attente sous le soleil depuis plus de 30 mn.