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Temps à perdre
J'ai toujours plein de choses à faire.
Plein de messages à lire et trier dans ma boite mail chaque jour; rarement des mots doux, plutôt des mails émanant de mes supérieurs hiérarchiques, de mes collègues, de la direction à l'action culturelle qui pense qu'en tant que prof de matière artistique, je meurs d'envie d'aller après la classe à tous les spectacles musicaux, théâtraux, littéraires donnés sur l'ile ainsi qu'à toutes les conférences, messages le plus souvent envoyés la veille pour le lendemain. Parfois aussi le lendemain pour la veille.
Déjà, le temps de trier cette bonne quinzaine de mails quotidiens, ça me prend le temps d'un spectacle.
En tant que prof, il faut aussi que je me forme pour connaitre, comprendre et reconnaitre les élèves atteints de dyslexie, de dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, dysorthographie et sûrement plein d'autres trucs en "dys".
Avant, on appelait ces élèves des paresseux ou des bons à rien. C'était plus simple et ça gagnait du temps. Le bon temps que c'était!
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Commentaires
je les imagine bien tes paresseux...mais tu n'es pas psy pour leur coller des étiquettes, laisse couler...
réunion parents profs au collège, toujours une pensée pour toi...la prof de zique qui passe en 2 minutes et qui n'en a rien à faire " je suis la prof de musique, jene les ai qu'une heure par semaine!"...bon elle a fait l'effort de passer...
3OlivierSamedi 21 Février 2015 à 07:44Bonjour par ici,
Ca seng le coup de mou tout ça, et c'est mal !
Dites vous que chacune de ces cases ne servira qu'à aller enrichir les statisticiens de votre ministère, bien heureux qu'ils seront de savoir que parmi les 19 % de dystravaillique, 11,5% mange des quenelles de brochet au moins 2 fois par année.
Et, ça, c'est fondamental !
Allez, bientôt le 14 juillet ;-)
Olivier
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Effectivement il faut mieux savoir plutôt que condamner systématiquement. Bises.FRANCOISE