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    Notre périple se termine ; on va se poser à Waterberg. Mais auparavant, on va voir LA météorite; vous imaginez, un truc de 60 tonnes qui tombe du ciel un beau jour?

     

    On a choisi de prendre la piste plutôt que la route. Surprise ! Elle est régulièrement fermée par une barrière, qu'il faut ouvrir et refermer. Ici, une jeune fille s'est précipitée pour nous faire passer :

    On arrive à Waterberg, plateau à près de 1500 m d'altitude; il fait quand même chaud:

     

    Le camp est quasi désert; on découvre un autre couple de campeurs, des mangoustes,

     

    une famille de phacochères qui a décidé de vivre parmi les humains,
    (Vous pouvez admirer le phacochère, obligé de s'agenouiller pour brouter. Et comme ce pauvre animal n'a pas été gâté par la nature, il va mourir lorsque ses défenses seront si grandes qu'elles lui perceront le cerveau !)

     

    des dik-diks

     

    et des babouins voleurs et agressifs.

     

    Celui qui voulait voler le melon de notre voisin de campement s'est reçu la tasse de café en pleine face; 2 solutions maintenant:

    - ou il est addict au café.

    - ou le café le rend encore plus agressif.

    La discussion étant difficile avec eux, alors on décide de partager le barbecue avec nos jeunes voisins belges qu'on a croisé à plusieurs reprises.Belle soirée en Afrique.

     

    De ce voyage, je retiens une chose: j'aime l'Afrique!

     


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    Comme chaque matin, c'est corvée de rangement des affaires et pliage des tentes. Le plus pénible, c'est de mettre les bâches pour couvrir les tentes sur le toit, surtout parce que notre matériel n'est pas de première jeunesse. Par contre le véhicule est impeccable. Quand on émerge au petit matin, on voit qu'on manque d'entrain à l'idée de ce qui nous attend:

    En récupérant la bâche sur le sol, Isa se fait piquer par un scorpion ; panique à bâbord, mais ouf, la piqûre de celui-là n'est que douloureuse. Maintenant, on va faire encore plus attention.

     

     

     

    Conduire sur piste n'est pas monotone; le paysage est très souvent différent, les panneaux variés et surprenants:

     

    Mieux vaut être prévenu:

    Le clou du voyage, c'est Etosha.C'est un concentré de ce que l'on a vu avant.

     

    Quelques photos valent mieux qu'un long discours.

     

     

     

     

    Vous vous en doutez, ce ne sont pas les photos d'animaux qui manquent; je m'arrête là parce que sinon, ça va faire catalogue!

    Allez, un dernier, à deviner?

    Namibie suite 4, c'est bientôt fini

     


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  • Pas de wifi sur une grande partie du territoire namibien. Pas la peine de demander, c'est écrit, et avec humour!

     

    On passe par Cape Cross voir la plus grande compagnie d'otaries ; il y en a plus de 100000. L'odeur est à peine supportable quand on n'a pas le nez bouché.

     

    On traverse le désert ; tout le monde cherche l'eau. On s'arrête donner un bidon à une petite famille qui envoie les enfants faire signe aux voitures:

    Nous arrivons au pays des Himbas.

    Dans son cadre:

     

    On se pose au camp à Brandberg. Difficile de faire plus minimaliste et plus désert. On sait qu'un éléphant se promène ; on cherche un emplacement qui ne soit pas sur son chemin. On est en altitude, la nuit est fraiche et chaque rafale de vent nous fait craindre le passage rapproché du pachyderme. Finalement on ne verra qu'un kilo de crottes.

     

    On part vers Twyfelfontein, lieu archéologique inscrit au patrimoine de l'Unesco. En passant on s'arrête voir les Organ Pipe

    et les « stone painting ». Je suis impressionnée par la finesse du dessin:

     

    Ensuite, une visite guidée nous fait découvrir d'étonnantes peintures rupestres.

    C'est incroyable, on est en plein désert, il y a juste un filet d'eau qui coule en saison des pluies, on peut donc se demander quelle idée un jour des gens ont eu envie de s'installer là ! Nous, on n'arrête pas de boire, la chaleur, même si elle est moins terrible qu'à Sesriem, est pas mal non plus.

     

     

    On file vers notre campement, mais, d'un commun accord, on ne s'y arrête pas. On en a un peu marre du minimalisme.

    On croise quelques girafes sur le bord de la route; on ne s'y attendait pas, mais elles ont du mal à se cacher, ces bêtes:

     

    Du coup, on va à Palmwag où on finit la journée dans la piscine. Enfin un petit retour à une civilisation proche de la nôtre ! Civilisation ? Notre emplacement donne sur la Nature. On est prévenu :

     

    On va diner au restaurant du camp ; à notre retour, on voit une ombre à 4 pattes dans le fourré derrière la tente : personne ne s'est brossé les dents, on se précipite vers les échelles pour nous mettre à l'abri dans les tentes. On ne saura jamais.

     

     

     


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  • Comme je risque de ne pas avoir de connexion efficace pendant plusieurs jours, je vous donne quelques nouvelles.

     

    Je vais nettement mieux, la gentillesse des namibiens doit y être pour quelque chose. on peut partir pour Swakopmund. Néanmoins, je ne prends pas le volant, on fait donc pas mal de pauses. Moi, je dors, les 7h sont passées vite.

     

     

     

    Enfin, retour à la civilisation ! Une ville balnéaire normale, perdue au bout du désert ! On se pose au Fishreiher Guest House. A nous les bons lits ! On va dîner au Jetty, super restaurant planté au bout de la jetée, comme son nom l'indique, on est comme sur un bateau sans les inconvénients.

     

    Le lendemain, c'est grasse matinée et shopping. Enfin, on aurait bien envie. Swakopmund est une ville allemande, on se croirait vraiment dans le nord de l'Allemagne, avec son plat pays, son océan rafraîchissant, ses boutiques au goût germanique, sa librairie où les livres ne sont qu'en allemand, sa population blonde, bref, on s'y croirait. Du coup, une des Sisters aux origines allemandes rêve d'y venir passer sa retraite. J'irai la voir en vacances, pas plus !

     

    Notre loueur nous indique un garage pour faire réparer le frigo. Enfin ! Vivement qu'on reparte pour le tester !

     

    On teste le soir un restaurant bien noté, le Tug. Bonne adresse, super poisson et super viande, desserts à tomber, service impeccable et vue sur la mer, le tout pour une note moins salée que la mer.

     

     

     

    Le lendemain, lever à 6h pour aller chatouiller les phoques en kayak. On roule jusqu'à Walvis Bay, et de là, on nous emmène à travers d'immenses étendues de sable jusqu'au départ.

    Je pagaye avec Petite Perle, miracle, on ne tourne pas en rond. On évite d’assommer les phoques qui sinon, se vengent en balançant des litres d'eau avec leur queue. En fait, on s'en fiche, on a déjà pris des vagues de côté, on est bien trempé. Quel plaisir et quel émerveillement cette sortie !

    Des centaines de flamands roses nous regardent passer, ils se demandent quels animaux sont là...

     

     

     

    Retour à la Guest House, repas, courses, repos, repas. Plus qu'une seule nuit confortable, on va poursuivre notre route vers le nord .

     

     

     


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    En reculant la voiture de l’hôtel, l'Homme prend un gros trou, le pneu frotte sur l'allée bétonnée : le pneu se retrouve avec une belle hernie. On va dans un garage ; le choix de la roue de secours est délicat ; on en a 2, mais on se demande laquelle est la moins pire. On va essayer de ne pas crever sur les pistes maintenant.

     

     

     

    On décide de dîner au Nest Hôtel, là où, faute de tenue de soirée, nous n'avons pu mangé la veille. La salle est pleine mais on nous trouve une place. La table est bancale, la nappe tachée, pas de serviettes. Le buffet de poissons se résume à du lieu et un autre poisson blanc, des anneaux de calamars et quelques moules. Les desserts sont appétissants mais quand arrive notre tour, il ne reste plus grand chose et en plus, ils ne sont pas bons. Adresse à éviter, surtout vu le prix.

     

     

     

    Le lendemain matin, nous quittons à regret le confort douillet du Kairos Cottage, avec sa sublime vue sur la mer et son petit déjeuner extraordinaire, que Christo anime dès 7h du matin en chantant des tubes et en s'accompagnant au piano bastringue...

     

     

     

     

    On arrive au camp de Aus. En plein désert, c'est impressionnant. La chaleur aussi est impressionnante. Du coup, on file à la piscine avec un bouquin ; c'est notre première vraie pause. Les chevaux sauvages partageraient bien notre dîner, on n'est pas tout à fait d'accord.

     

     

     

    On va avoir plus de 6h de route dans le désert. C'est parti pour Sesriem. Toujours pas de route, mais des pistes . On refait le plein de carburant et on fait dégonfler les pneus à 1.8. Le garagiste n'en revient pas, nous non plus, de voir que les garagistes précédents avaient gonflé non pas à 2.1 mais à 4.7 !!!

     

    Conclusion : faut toujours vérifier.

     

    Le désert n'est jamais le même, c'est fabuleux, mais la chaleur, si. Heureusement, la clim fonctionne dans le 4X4. Mais comme on n'a toujours pas de frigo, c'est un peu une punition de boire de l'eau chaude.

     

    Sesriem, la porte des dunes.Un désert de sable comme on l'imagine.

    On se pose un instant au camp et on file voir le canyon. Évidemment, rien à voir avec celui de Fish River, on dirait plutôt les grottes du Périgord. C'est intéressant quand même.

     

    On attend vainement la fraîcheur du soir et on va se coucher au chaud dans les tentes. Le vent souffle par rafales, le tonnerre gronde, les éclairs scintillent partout autour de nous, c'est moyennement rassurant. Et comme on est dans le désert, on finit par avoir froid au beau milieu de la nuit, ça aussi c'est magique !

     

    On a décidé d'aller voir Sossuslvei et les dunes plutôt en soirée qu'à l'aube. Du coup, on traîne au camp ; tout le monde l'a quitté. Enfin presque:

    On aurait dû en faire autant, c'est insupportable de rester dehors à l'ombre dans le vent chaud. La température doit approcher les 50°. Quand on finit par être à bout, on va au lodge voisin se rafraîchir et on part pour aller voir les dunes. 65 km de route, un décor extraordinaire. Puisqu'on a des 4X4, on ose s'aventurer sur les 5 km de pistes ; les Sisters s'enlisent, nous appellent au secours avec les talkies-walkies. L'Homme arrive à sortir leur véhicule. On continue à avancer, c'est vraiment un décor inattendu.

    La piste s'arrête au Pan de Sossulvei, on marche entre les dunes, passe près des animaux avachis sous les rares arbres et on repart.

     

     

     

    On a perdu la piste, on roule quand même et on s'enlise. L'Homme dégonfle davantage les pneus, ça repart. On retrouve la piste, et on se dirige vers le camp en passant par la Dune 45. J'ai de plus en plus mal au ventre, je devine une intoxication. Je tente l'ascension de la dune mais je suis trop mal. On repart à peine que je me vide de tout ce que j'ai avalé, je vous passe les détails.

    On arrive au camp, je continue de perdre toute l'eau de mon corps. Je me traine jusqu'au bloc sanitaire ; épuisée, je n'arrive plus à marcher les 100 m qui me séparent de la tente. L'Homme arrive affolé, on est en train d'essuyer une tempête de sable et Petite Perle est allée seule au lodge pour capter du wifi. Je ne suis pas en état de monter dans la voiture, il part seul la chercher. Il repasse me prendre ensuite pour me mettre à l'abri à la réception. Je monte en voiture et y reste, toujours occupée à purifier mon corps par le vide... Retour au campement, je n'en peux plus. Finalement, je finis affalée dans le sable sans pouvoir parler ni bouger. Les Sisters et Petite Perle filent chercher du secours pendant que l'Homme veille, une ambulance m'embarque et je finis la soirée perfusée et dans un bon lit.

     

    Ça, c'est de l'aventure !

     


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