• c'est de ne pas réfléchir, de regarder le paysage et où on met les pieds. Surtout pour l'Homme qui, à peine remis de sa chute de dimanche dernier, est venu avec nous.

    Week-end pas studieux, donc, week-end sportif.

    Je suis l'organisatrice des grosses sorties pour les vacances de Petite Sœur et Gilles' family. Non, pas la gentille GO comme au Club Med, qui ménage ses troupes. Non, moi, je les fais aller jusqu'au bout d'eux-mêmes. C'est incroyable, ils sont épuisés, exténués, mais ravis!

    On est parti samedi par la Canalisation des Orangers. Temps magnifique, trop même, parce qu'il a fait bien chaud:

    Quelques heures de marche en plein soleil, et, juste avant d'arriver aux Orangers, une belle montée dont on ne voit sur la photo qu'une partie!

    Pour couronner le tout, j'ai réservé le gite aux Orangers les Hauts; pas besoin d'un dico pour comprendre que les montées, ce n'était pas fini! Le Gite du Cirque est très propre, bien tenu, le repas est tout à fait correct. Dommage que le voisin, pourtant au moins à 50 ou 100 mètres, égaye la nuit et la vallée de sa musique. A défaut d'avoir un gros cerveau, celui-là, il a une grosse sono. On a réussi à s'endormir, mais on a eu des réveils fréquents jusqu'à 1 ou 2h du matin.

    On a quitté ce lieu magique (pour la vue) au matin, les jambes lourdes et les pieds en feu pour beaucoup, et on a fini la journée dans la piscine. Il n'y a pas à dire, se laisser porter par l'eau, c'est moins dur!

     


    9 commentaires
  • Il y en a qui mènent des double vie pas très "honnête", comme disent les braves gens. Moi, je mène une double vie aussi:  boulot et vacances en même temps.

    Lagon, volcan, petite rando ou moyenne rando après les cours, labyrinthe "en-champ-thé" aujourd'hui. Sympa, ce labyrinthe façon chasse au trésor, où l'on se perd dans les théiers géants. Dégustation ensuite de thé blanc, thé vert et madeleine à la gelée de géranium rosa.

    Demain, Mafate sur 2 jours. Pas la rando de fous, juste de quoi découvrir le cirque par la Canalisation des Orangers. Elle fait 1 m de large sur 12 km de long, on attendra donc d'être arrivé au gite pour se parler côte à côte, ça évitera de faire un faux-pas fatal!

     

    Je regarde l'ile avec les yeux de mes touristes: c'est vrai que c'est beau:


    4 commentaires
  • Je ne touche plus terre; non pas que j'ai trouvé la solution pour voler, qui me permettrait de me déplacer plus vite qu'à vélo, mais je suis devant une montagne de choses à faire.

    Petite sœur et son fils sont en  vacances à la maison pour 2 semaines. C'est super, mais je ne suis pas en vacances, moi.

    Gilles et sa famille sont en vacances à La Réunion, c'est super. Mais moi, je bosse!

    Mais comme j'ai envie de voir tout ce petit monde, ça donne ça:

    Compètement dé-bor-dée

    Normalement, je peux compter sur l'Homme pour me soulager dans les taches ménagères. Mais comme il a eu la mauvaise idée de chuter dans cette rando au volcan, il est hors service:

    - il lui reste les genoux, mais sans la peau

    - pareil pour la paume des mains

    - les incisives se sont allégées d'un petit morceau, le menton aussi.

    Il attend la cicatrisation de sa lèvre et de son menton pour oser sortir.

    A part ça, il va bien et finalement, moi aussi!

     

     


    7 commentaires
  • Nuits sans lumière pour la protection des pétrels.

    Pétrel, pétrin, bordel

    Je n'ai rien contre les piafs, mais franchement, une ville pas éclairée, c'est craignos.

    Encore plus quand on fait du vélo, ce qui est mon cas:

    je quitte en chantonnant la répétition chorale, enfourche mon vélo qui n'a pas de lumière, enfile mon gilet jaune et tente de trouver ma route dans la nuit noire. Je ne suis pas nyctalope, je n'y vois rien en cette nuit sans lune. Résultat, je manque de foncer dans un chien pas éclairé, je frôle une grosse poubelle foncée que les éboueurs ont plantée sur la route, je me prends tous les dos-d'âne sans m'y attendre et je bute sur toutes les plaques en fonte scellées dans la chaussée. Ouf, je finis par arriver sans tomber.

    Déjà que les oiseaux, c'était pas mon truc, ça n'arrange rien, cette expédition!

     

    Évidemment, j'aurais pu attendre pour rentrer...

     


    8 commentaires
  • Pour arriver à me faire lever à 5h30 un samedi, il me faut une bonne raison: c'est parti pour une rando avec Sophie, chef de troupe. Enfin, la troupe, c'est moi, puisqu'on est 2.

    On commence par faire 1h de route dont la moitié en virages. On va partir de la fenêtre des Makes pour aller jusqu'au Petit Bénare. Il fait beau, même si quelques nuages montrent le bout de leur nez.

    On commence à monter, monter, monter. Je ne vais pas l'écrire jusqu'en bas de la page mais pourtant, ça pourrait se résumer ainsi. La vue est dégagée:

    Juste en face, le Piton des Neiges attend ma venue, prévue en mai:

    Pour un vrai et beau récit, allez sur le blog de Sophie, LA. Moi, je sais que j'ai traversé de la forêt, que ça montait, que j'ai croisé plein de sauterelles sur une piste forestière, que ça montait, que c'était calme et serein, que ça montait, et que j'ai bêtement cru que c'était presque fini quand je suis arrivée là:

    En fait, le cauchemar ne faisait que commencer. On avait déjà plus de 7 km de montée dans les pattes, et maintenant, on allait marcher là-dessus:

    C'est sûr, ça ne fait pas rêver; et puis, c'est à perte de vue:

     

    Devant moi, Sophie gambade; presque. En tout cas, aujourd'hui, elle est plus en forme que moi. Comme me rappelle l'Homme, elle a 10 ans de moins. Veinarde.

    On finit par y arriver, youpi, elle d'abord:

    Puis moi, plus très fraiche et grillée par le soleil:

    On a fait 4h de montée. Il reste à faire:

    - un pique-nique

    - une sieste

    - 3h30 de descente dont 1h30 sous la pluie, donc sur un sol glissant.

    Conclusion: bien contente de l'avoir faite, mais je me doperai la prochaine fois!

    Au chocolat?


    7 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires