J'ai du retard, non pas à l'allumage, mais dans le blog!

Rando avec Sophie samedi, du côté où il pleut tout le temps souvent, à Salazie. Pas de pluie, à peine du brouillard en partant. Dommage qu'il ne fasse pas beau plus souvent, parce que les paysages, grâce à la pluie, sont époustouflants:

Évidemment, ça monte

et ça descend, c'est même pour ça qu'on randonne!

On croise parfois des randonneurs connus, merci Geneviève pour la photo!

On a pique-niqué au frais parmi d'autres fleurs (!), au bord de l'eau.

Et bien sûr, nous sommes arrivées au Col de Fourche. Au loin le Grand Bénare, la Tête de chien, le col du Taïbit et les 3 salazes 'surtout avec une loupe ou en fronçant les sourcils).

Le Morne Fourche surplombe, la tête au soleil,

et on retrouve des paysages inattendus

et variés

Belle rando encore. Pour les détails du parcours avec des remarques sensées, il faut regarder le blog de Sophie!

Nous sommes partis de bon matin, le cœur alerte et les jambes en fête. Ou l'inverse. Ou le cœur et les jambes alertes. Bref, ça allait bien, sauf l'heure du lever le week-end.

Le 4x4 nous a déposé à 2 bras, dans Mafate. Ne restait plus qu'à quitter le fond de la rivière pour monter, monter, monter. Il n'y a pas à dire, en papotant, c'est moins dur. Ah bon, vous croyez qu'on est du genre à papoter?

On est passé à Cayenne, juste le temps de prendre une photo,

Non, en fait, j'ai eu le temps d'en prendre 2; j'ai rencontré Biquette, la chèvre de M. Seguin:

On a continué notre progression vers Ilet à Bourse; on ira y dormir une autre fois avec l'Homme, histoire de se faire un vrai petit week-end peinard. Parce que, le derrière sur les cailloux, c'est pas trop confortable...

Un petit coup de potion magique et ça repart!

Potion magique? euh, une mixture eau, orange, miel et sel, beurk!

Non, ce n'est pas à cause d'une grève qu'on a changé notre programme, mais parce que Pierre a eu la bonne idée de téléphoner à la gendarmerie avant qu'on ne quitte la maison. La réponse était claire: "vous n'avez rien à faire au Piton des Neiges aujourd'hui: pluie, vent fort, brouillard et froid!" Que du danger, en sorte.

Zut, j'étais prête, dans ma tête surtout.

Du coup, avec l'Homme, on est allé commander une bâche pour la piscine, on a vraiment du mal à se baigner en-dessous de 29°. Si la bâche nous fait gagner 3-4°, on pourra y aller presque toute l'année! Comme je n'allais pas me nourrir de la salade en boite prévue pour ce midi en rando et qu'elle me sera utile le 11 juin, on a déjeuné au restaurant du Port est, chez Rosie et John.

Donc, non seulement je n'ai pas randonné, mais en plus je me suis chargée en calories! Vite vite, une grimpette d'1h avec les fous du vendredi et c'est déjà 500 calories de perdues! Et puis finalement, comme 1h, ce n'est pas long, on a programmé pour demain matin une sortie dans Mafate. Une sortie façon Sophie, c'est à dire qu'au lieu de faire au plus court, au rythme balade, on fait au plus long, au pas de course. Courage, j'aurai dimanche pour me reposer...

Un front froid est arrivé sur la Réunion; c'est la première fois en 8 ans que je pars de la maison avec un vêtement par-dessus mon tee-shirt!

Des flocons de neige risquent de tomber au Piton des Neiges, perché à 3000 m d'altitude. C'est cloche, c'est justement la rando prévue pour vendredi et samedi! J'ai attendu longtemps avant de me sentir prête à l'affronter, j'ai réservé le refuge, j'y vais!

Je suis prévenue: c'est une rando difficile, sur 2 jours, pas d'eau sur le parcours donc il faut l'apporter et donc la porter. En plus du reste. Pas de chauffage au refuge et pour couronner le tout, le repas du soir, c'est un plat unique sans entrée ni dessert. C'est pas gai.

Et du rhum, pour se réchauffer, il y en aura?

Une photo vaut mieux qu'un grand discours pour résumer ma journée:

Là-haut, ce n'était pas l'été, on avait besoin d'un pull pour affronter le froid. Comme toujours, paysages à couper le souffle, tout comme la montée...

Pendant ce temps, à 10000km de là, Petite Perle prépare son bac. Et oui, elle a décidé de quitter La Réunion à notre retour de Namibie pour finir son année de terminale aux abords de la capitale, auprès de ses cousins. Vous ne risquez pas de la croiser ainsi:

La première semaine de son arrivée, elle ressemblait à ça:

Vive WhatsApp , Skype et le téléphone portable, ça réduit les distances! Mais vivement juillet que je la retrouve en vrai!