• Je suis allée voir mon ophtalmo préféré en consultation vendredi. Verdict, la vie suit son cours, donc la vue de près ne s'arrange pas. J'avais remarqué.

    Je passe mon temps à mettre et à enlever mes lunettes, suivant mes activités. Ce sont pourtant des progressives que j'ai faites faire il y a 2 ans. Je m'en sers comme des loupes, c'était bien la peine de faire cet investissement...

    Il a insisté, il faut que je les porte vraiment, que je m'habitue. J'ai donc passé un week-end avec des lunettes sur mon nez, en marchant en me tenant au mur parce que tout bouge et en me retenant de les enlever définitivement.

    C'est sûr, si j'étais illettrée, ce serait plus pratique. Trop tard.

    Je pourrais faire comme mes voisins, écouter radio-débile toute la journée plutôt que de m'abimer les yeux sur des bouquins. Eux, ce sont les oreilles qui doivent avoir un problème: est-ce qu'ils montent le son parce qu'ils entendent mal ou est-ce qu'ils vont devenir sourds parce qu'ils montent le volume?

    Ça m'a mis de bonne humeur, leur boucan, cet après-midi!

    Il y a pourtant d'autres façons moins bruyantes de célébrer la fête des mères:

     

     

     


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  • C'est décidé, je fais du vide dans les armoires. Les trucs qui s'éternisent sur les étagères, pour le cas où, stop! Les rideaux que j'ai enlevés parce qu'ils ne me plaisaient plus, pourquoi je les garde? et les vêtements que je n'ai pas portés depuis plus de 2 ans, j'attends le retour de la mode ou le retour de mon envie? Les oreillers défoncés, les coussins abimés, les torchons et les serviettes usées, oust! Le vieil ordinateur, les câbles même pas déballés, tout ça va rejoindre la déchèterie demain.

    A la déchèterie, tu déposes, tu repars; tu te retournes, tout est en train de disparaitre. Certains trouvent leur bonheur, d'autres remplissent les armoires, au cas où...

    Je veux un intérieur zen, avec presque rien, l'essentiel. C'est reposant et c'est classe.Je rêve. Dans le séjour, avec toutes les peintures et les sculptures de l'Homme, ça fait plutôt  salle d'exposition.

    Si je vide ma bibliothèque de toutes mes préparations de cours, elle sera bien plus aérée. Ça me parait difficile à faire, j'ai encore besoin de travailler. C'est comme si je vidais ma penderie pour avoir de l'espace; même s'il fait chaud dehors, faut bien que je m'habille!

    Finalement, rien de tel qu'un déménagement pour se séparer de l'inutile. Mais ce n'est pas au programme!

     

     


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  • Je ne peux pas aller au volcan tous les soirs, donc, loin de l'agitation terrestre à quelques encablures de ma case, c'est le calme plat.

    Hormis évidemment l'effervescence au collège pour l'organisation et l'épreuve d'histoire des arts du brevet, hormis le bac français qui approche pour Petite Perle, hormis les invitations, les réceptions et tout ce qui fait que les week-end sont aussi fatigants que les jours de travail!

    Justement, c'est mercredi: je file retrouver des amis sur la plage pour papoter dans la langue de Shakespeare et j'enchaine avec l'orchestre. Suis pas encore couchée, je sais!

    Un brin de Nature pour la zénitude:

     


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  • De temps en temps, il faut sortir les reliques; c'est ce que nous avons fait hier, en sortant nos plus chauds habits de nos armoires: pull, parka, gants, bonnet.

    Non, nous ne sommes pas partis aux sports d'hiver, mais au volcan; nous sommes en hiver, c'est à 2000m d'altitude et le vent souffle.

    On a quitté la maison par 28° à 14h30.  2h plus tard, on garait la voiture sur le parking foc-foc, déjà bien rempli et on avait perdu 17°. On a avancé à un bon rythme, à travers de superbes paysages et d'anciennes coulées:

    1h30 après, le volcan est apparu, superbe. Évidemment, c'est beaucoup moins impressionnant sur des photos. D'où l'intérêt d'aller voir sur place. (cliquer sur chaque photo pour agrandir)

     

    Le soleil disparaissait en même temps que  le mercure chutait. Quand on passe de 28° à 24°, c'est sympa, mais de 11° à 3°, beaucoup moins. On a réussi à se mettre à l'abri du vent et on a pris thé chaud, saucisson, fruits secs, muffins pour se revigorer en regardant la nuit tomber. On a assisté à de superbes giclées de lave et sur la photo on voit la coulée de lave qui se répand:

    La nuit est de plus en plus noire et froide, à moins de tremper nos doigts dans le thé, on ne voit pas trop comment les réchauffer. Magie du moment et du calme malgré beaucoup de monde autour de nous:

     

     

     

    On ne va pas planter la tente pour 2 raisons: la première c'est qu'on n'en a pas, la seconde qu'on ne risque pas de planter un piquet dans la lave refroidie sur laquelle on est assis. Alors, après un dernier coup d’œil, on pense au retour:

     

     

     

    Retour à la lampe frontale sur un chemin caillouteux pendant plus d'1h30.

    Si l'éruption se prolonge et s'amplifie, on y retourne!

     

     


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  • Soudain, je l'ai vue: grosse, énorme, légèrement velue. Elle se déplaçait sur le mur de mon bureau, face à moi. Une babouk, ces grosses araignées comme on en trouve ici.

    J'ai sauté sur la bombe insecticide que j'ai presque vidée. J'étais à moitié asphyxiée. La babouk, non.

    J'ai sauté sur le balai à tête de loup à manche rétractable donc extensible, puisque l'animal avait rejoint le haut du mur. J'ai écrasé tous les poils de mon balai sur la bête. Je l'ai vue chuter directement dans... mon sac de cours resté ouvert!

    J'attendrai dimanche soir pour le vider, histoire que le monstre se soit desséché.

    En attendant, la babouk a vidé sur le sol le contenu de son abdomen: une centaine de mini babouks se sont enfuies dans tous les coins de mon bureau. J'ai piétiné tout ce que j'ai pu, mais je m'attends au pire dans les semaines à venir!

    Je suis sympa, je ne vous mets pas de photo!


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