• Lorsque j'ai lu le sujet d'histoire, je me suis dit que c'était une chance que je n'ai pas à passer mon bac:

    "Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l’Affaire Dreyfus".

    Petite Perle était plutôt contente du sujet, tant mieux! Je trouve qu'il y a trop d'éléments dans ce sujet. Et surtout, je n'ai pas envie de cogiter là-dessus!

    Bizarre de voir les corrigés en ligne; c'est pour faire regretter leur devoir aux élèves, pour donner des idées aux correcteurs ou pour faire monter la tension avant les résultats?

    Ça tombe bien que l'Homme soit avec Petite perle, je suis sûre que ça le branche, un sujet pareil. Un sujet pour polémiquer, en quelque sorte.

    Tu mets ensemble une ado et un homme de gauche, ça te refait le monde... en paroles!

     


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  • L'Homme est parti il y a quelques jours rejoindre Petite Perle. On en est à J-1 avant le bac. Je crois que c'est aussi stressant pour les parents que pour les enfants, cette période!

    J'aimerais bien que pour le brevet des collèges, les élèves s'affolent un peu. Cette semaine, il reste entre 3 et 7 élèves de 3ème en cours et je n'imagine pas un instant qu'ils révisent chez eux!

    A force de dire que les diplômes, on les donne, ils le croient!


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  • J'ai attendu avant de me décider; j'ai bien réfléchi d'abord. Bien sûr, on peut se lancer mais l'échec laisse toujours un goût amer.

    Il me narguait depuis longtemps, je le trouvais beau, insaisissable, lointain. J'étais prévenue, il est froid et son approche est ardue.

    Le voilà:

    Je l'ai fait!

    Le Piton des Neiges, sommet le plus haut de La Réunion et de l'océan indien qui culmine à 3070 mètres.

    Nous devions partir à 3, mais Pierre s'est blessé la veille. On a donc fait une ascension féminine avec Nath.

    Déjà, cette rando se mérite parce qu'elle part de Cilaos: il faut affronter les 400 virages et les presque 2 h pour s'y rendre. Après un repas succulent et pas cher au "Petit Randonneur", nous voilà parties à 14h:

    Je l'ai fait!

    On a prévu de dormir au gite et de terminer la montée le lendemain au lever du soleil. 3h30, ce n'est rien, mais ce qui n'est pas écrit, c'est qu'il y a 1200m de dénivelé positif pour 3km700! Et ce n'est pas un chemin de randonnée, mais une ascension dans les rochers, la caillasse ou des marches improvisées. Bref, une tuerie pour les hanches, les genoux et parfois le moral. Mon sac à dos est bien assez lourd, et pourtant j'ai oublié mon appareil photo, mes bâtons, ma serviette et mes compotes... Heureusement, mon téléphone fait parfois de bonnes photos:

    Je l'ai fait!

    Trop crevée pour faire autre chose que mettre un pied au-dessus de l'autre, je sors juste mon téléphone à l'arrivée au gite; ce n'est pas du diamant, mais de la glace!

    Je l'ai fait!

    On a grimpé en 2h38. On n'a pas senti le froid, on est en tee-shirt. Mais dès qu'on s'arrête, on ne regrette pas d'avoir transporté des vêtements chauds! (merci Sophie!)

    Au gite, il y a déjà du monde. On dépose nos affaires dans le dortoir. Il y en a 3, avec 3  lits superposés sur 3 hauteurs. Donc 9 personnes par chambre. Ceux qui n'ont pas de place à l'intérieur dorment dans des bungalows dehors; au petit matin, ils racontent combien ils ont eu froid. Pas difficile à croire, vu qu'à l'intérieur, sans chauffage, c'est pas chaud non plus. Pour la vue, euh, c'est qu'il n'y avait rien à voir; si, le volcan là-bas, au-dessus des nuages:

    Je l'ai fait!

    Après le repas, je file au lit tout habillée et avec des gants! Il est 19h15... et je tombe comme une masse malgré le bavardage environnant, vive le rhum!

    De 3h à 5h du matin, c'est branle-bas de combat, pour entamer à la lampe frontale la montée vers le sommet. Inutile de vous dire qu'on est parti après tout le monde à 5h15, on était bien au lit.

    On n'a fait aucune prouesse; on pensait mettre moins de temps que l'heure indiquée, ben non. Faut dire que sans avoir déjeuné, dans la nuit et le froid, sur des rochers et des cailloux, et à l'approche des 3000 mètres, c'est dur.

    Je l'ai fait!

    Je l'ai fait!

    Tout finit par arriver, même le sommet. Le vent est glacial mais c'est superbe.

    Je l'ai fait!

    Je l'ai fait!

     

    Je l'ai fait!

    On vient de gravir 500m, on n'a plus qu'à redescendre 1700m!

    Je l'ai fait!

    Ah bon, j'ai pas réussi à vous donner envie?

     

     


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  • Cela ne fait aucun doute, c'est bien la matière où les échanges avec les gamins se passent le mieux, surtout quand on les fait chanter. C'est sûr, si c'est pour se souvenir de la définition de l'ostinato ou de la date de naissance de Mozart, c'est plus compliqué. Mieux vaut même ne pas essayer.

    Donc, avec mes 2 collèges, 2 écoles du secteur et des artistes locaux de talent, on a fait un beau spectacle. Les gamins étaient contents, moi aussi, il n'y a plus qu'à recommencer l'an prochain!

    Parlez-moi musique

    Sous les feux de la rampe, chacun devient un grand artiste, c'est super!

    Parlez-moi musique

    Pas de troisième mi-temps après le spectacle; rassurez-vous, dimanche, après le concert de la chorale d'adultes, il y en a eu une.

    Parlez-moi musique

    Prudente, je n'ai pas bu. Je n'aurais peut-être pas dû me priver, parce qu'en partant, je n'ai quand même pas vu le muret... J'attends le devis du carrossier qui doit réparer tout le bas de caisse.

     


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  • Vous vous y connaissez en histoire des arts?

    Moi, un peu; j'ai tout de même ma certification mais il y a tant à savoir! (c'est sûrement parce que je suis la seule diplômée dans cette matière que je n'ai pas été convoquée à faire passer l'épreuve dans le collège où j'ai un complément de service. Jalousie, où vas-tu te nicher?!!) Pour la dernière année, l'épreuve d'histoire des arts est une des épreuves pour le brevet des collèges. Bachotage et radotage sont souvent les mots qui désignent le mieux ce moment. Quand tout va bien!

    Exemple d'échange avec un non-travailleur élevé au cannabis, devant une œuvre choisie par lui:

    - ça parle de la guerre.

    - laquelle?

    - je sais plus, la mondiale, en 1980 je crois.

    - Dans quel pays ça se passe?

    - En Allemagne.

    - Tu es sûr?

    -  Oui, même qu'on tuait les juifs.

    - C'est quoi, des juifs?

    - Euh... Des gens avec un grand nez.

    - Non, pas vraiment; c'est une religion. Tu pratiques quelle religion, toi?

    - Ben, la normale!

    - C'est laquelle?

    - Tamoule

    Je vous assure que je n'invente rien! Voilà les électeurs de demain...

    Et si je vous montre l’œuvre en question, vous n'allez pas vous en remettre:

     


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